L’arme la plus importante de l’enregistrement ou de l’arsenal de votre home studio est très probablement le microphone (il est plus important que vos préamplis !).
C’est avec lui que vous capturerez la source sonore dans votre pièce. Il dépeindra comment vous le colorez, comment vous le faites sonner, à savoir si le son est plutôt clair, sombre, entre les deux, etc… et il accomplira tout ce que vous souhaiterez pour donner le rendu et l’émotion appropriée à l’audience qui vous écoutera.
Les microphones peuvent être intimidants parce qu’ils existent dans de nombreux types, formes, styles et modèles différents, de nombreux fabricants différents.
Comment séparez-vous le bon du mauvais ? Comment comprendre l’utilisation de chacun et ce qu’il faut acheter ? Cet article vous aidera à faire exactement cela.
Il vous présentera les trois principaux types de microphones, donnera des exemples de chacun et expliquera à quoi ils servent et dans quelles situations.
Espérons que cela éliminera une partie du stress que vous pourriez ressentir lorsque vous prenez la décision importante sur le ou les microphones à acheter pour votre home studio !
De plus, nous inclurons d’autres types de microphones qui sont également utilisés dans d’autres domaines.
Les trois principaux types de microphones
Pour tous les différents types de microphones disponibles pour le consommateur, ils se résument tous en trois types principaux :
- Dynamique
- Condenseur
- Ruban
Tous les microphones (ou « micros ») que vous trouverez entrent généralement dans l’une de ces trois catégories.
Ils ont chacun leurs utilisations et leurs spécialités, et bien qu’il y ait un certain chevauchement, quelques essais et erreurs lors de leur utilisation vous mèneront éventuellement à de « meilleures pratiques » et à un flux de travail pour chacun qui fonctionne pour vous.
1. Micros dynamiques
Nous allons commencer notre discussion avec le micro dynamique, qui est probablement le type le plus « basique », avec la plus large gamme d’utilisations.
Les micros dynamiques sont également connus sous le nom de microphones à «bobine mobile» car c’est ainsi qu’ils fonctionnent. Ils fonctionnent d’une manière qui ressemble à un haut-parleur, mais en sens inverse.
Dans un haut-parleur, un signal provenant d’un amplificateur déplace la bobine acoustique montée sur l’aimant du haut-parleur, ce qui amène l’aimant à déplacer le cône du haut-parleur d’avant en arrière, produisant un son.
Comment travaillent les micro dynamiques ?
Un micro dynamique produit un signal audio lorsqu’une onde sonore frappant la petite membrane mince du micro appelée « diaphragme », déplace une bobine de fil métallique enroulée autour d’un aimant, l’amenant à générer un signal électrique.
Cependant, il n’y a pas de circuit électrique à l’intérieur d’un micro dynamique. C’est vraiment un appareil « passif » qui ne contient que le diaphragme, la bobine mobile et l’aimant, et produit le signal électrique du son avec seulement ces trois composants ! Très précis et efficace.
Le fait qu’il ne contienne que trois composants passifs (aucun composant électrique actif) le rend non seulement assez simple mais aussi assez robuste. Ils sont également peu coûteux à produire grâce à cette simplicité, ce sont donc les micros les moins chers à acheter.
Comme nous le verrons plus tard, il existe bien sûr des exceptions à cette règle : vous pouvez trouver des micros à condensateur grand public moins chers que les micros dynamiques haut de gamme. Pourtant, en général, les micros dynamiques sont les moins chers des trois types.
La nature d’un micro dynamique
La nature d’un micro dynamique est robuste : vous pouvez le laisser tomber sans l’endommager du tout, et il peut gérer des niveaux de pression acoustique élevés bien mieux que des micros condensateurs ou des micros rubans délicats.
Les micros dynamiques sont utilisés dans de nombreux événements en direct et ils se traduisent également par une certaine «robustesse» dans la qualité sonore qu’ils produisent.
Ils ne sont pas aussi détaillés dans le haut de gamme qu’un micro à condensateur le serait, par exemple. Ils n’ont pas non plus un niveau de sortie aussi élevé. Mais parfois, c’est exactement ce que le travail demande.
Un ampli de guitare super fort ou une grosse grosse caisse bénéficie à juste titre de l’utilisation d’un micro dynamique.
En fait, ils sont le choix commun pour de nombreuses sources.
Désavantages du micro dynamique
Le compromis ici est que le micro dynamique manque souvent de sensibilité pour gérer des sources sonores plus silencieuses. Et au moment où vous les augmentez suffisamment pour le faire (en utilisant un préampli ou un appareil de type « Cloudlifter »), vous trouverez probablement tellement de sifflement dans le bruit de fond que ça ne vaut pas la peine de le faire.
Un autre « inconvénient » inhérent à beaucoup de micros dynamiques est qu’en raison de la façon dont ils fonctionnent et la façon dont vous devez les utiliser, ils « colorent » le son différemment.
En d’autres termes, ils ont tendance à ne pas avoir une réponse en fréquence uniforme sur l’ensemble du spectre. Mais cela n’est pas mauvais !
Une fois que vous avez compris comment utiliser un micro dynamique et dans quelles situations, vous pouvez obtenir d’excellents résultats. Utilisez-les donc à votre avantage : l’utilisation d’un micro dynamique avec une grande réponse dans les médiums sur un gros ampli de guitare fort et percutant sonnera bien, par exemple.
Le fait est que vous n’avez pas toujours besoin d’un micro à condensateur très coûteux et détaillé pour obtenir le résultat que vous recherchez.
Comment les micro dynamiques sont-ils utilisés ?
Les micro dynamiques sont conçus pour être utilisées très près de la source. Même reculé d’une distance de 10 à 15 centimètres peut réduire considérablement leurs niveaux de sortie.
C’est pourquoi vous voyez tant de chanteurs dans des situations live en train de « manger le micro » ! Mais lorsque vous les utilisez sur une belle source forte, ils vous donneront d’excellents résultats
Un excellent exemple de micro dynamique classique utilisé dans les studios du monde entier, et sur de nombreuses sources différentes, est le Sennheiser MD 421.
2. Microphones à condensateur
Le micro à condensateur est celui auquel tout le monde pense lorsqu’il pense à un studio d’enregistrement.
Ce sont de gros gadgets impressionnants et on les voit souvent dans des clips vidéo, des plans promotionnels et des couvertures d’albums. Nous sommes prêts à parier que ce serait un microphone à condensateur auquel quelqu’un pense lorsqu’il imagine un micro de studio d’enregistrement emblématique.
Comment travaillent les micros à condensateur ?
Un micro à condensateur (également appelé « micro capacitif ») comprend des composants électroniques actifs (ce qui signifie qu’il consomme un courant électrique), ce qui les oblige à puiser de l’énergie à partir d’une source externe pour les faire fonctionner et produire un signal.
Ce circuit actif signifie généralement qu’ils ont besoin d’une « alimentation fantôme », qui est une tension supplémentaire (généralement 48 volts) fournie par votre carte ou votre interface d’enregistrement.
Cette puissance supplémentaire permet au diaphragme très fin et léger du micro (qui fait partie d’une petite structure interne appelée « capsule » de bouger lorsqu’il est touché par des ondes sonores.
Parce que cette capsule est si petite et délicate, un micro à condensateur est nettement plus sensible qu’un micro dynamique.
Pour nous, utilisateurs finaux, cela signifie qu’un condenseur nous donnera une plus grande fidélité audio, une réponse en fréquence plus équilibrée et beaucoup plus de sensibilité pour capturer des sources silencieuses et détaillées.
La nature des micros à condensateur
Ils sont également beaucoup plus délicats que les micros dynamiques. Vous devez être très prudent lorsque vous les manipulez et les utilisez, car ils ne résisteront pas aux abus de manipulations qu’un micro dynamique peut subir.
Ils ne conviennent pas non plus aux sources bruyantes et se déforment facilement. De plus, leurs capsules peuvent être endommagées par des niveaux de pression sonore élevés.
Comment les micros à condensateur sont-ils utilisés ?
Contrairement aux micros dynamiques, ils sont conçus pour être utilisés plus loin de la source. Un chanteur doit être entre 20 et 30 centimètre d’un micro à condensateur, par exemple.
Il y a quelques exceptions à cela, mais c’est une bonne règle de base.
Bien sûr, leur sensibilité vous permet de capturer une source beaucoup plus délicate, comme une performance de guitare acoustique ou un chanteur doux.
Ils captent de nombreuses nuances qui manqueront même au meilleur micro dynamique, en particulier dans le haut du spectre de fréquences.
Ils sont également parfaits pour installer plusieurs sources de microphone à la fois, comme un quatuor à cordes ou un groupe de bluegrass qui souhaitent se produire en direct ensemble.
Types de microphones à condensateur
Les condenseurs sont disponibles en plusieurs types et tailles différents. Les deux principaux types seront soit à semi-conducteurs, soit alimentés par un tube.
En règle générale, les condensateurs à tubes sont plus chers que leurs homologues à semi-conducteurs et nécessitent une source d’alimentation distincte de la simple alimentation fantôme 48 V offerte par votre carte ou votre interface.
Alors que l’alimentation fantôme est généralement fournie via le câble XLR standard branché sur le micro, un condensateur à tube aura un câble multi-broches spécial relié à un boîtier d’alimentation externe (fourni avec le micro lorsque vous l’achetez), qui a alors un câble XLR standard qui va vers l’interface.
Au sein de ces deux principaux sous-types se trouvent plusieurs tailles différentes de condenseur :
- condensateur à petite membrane (SDC, également appelés « condensateurs crayons »);
- condensateurs à diaphragme moyen (MDC);
- condensateurs à large diaphragme (LDC).
Pour être honnête, il suffit généralement de parler des SDC et des LDC. Ils couvriront à peu près TOUS vos besoins en condensateur. Les MDC sont vraiment assez rares et sont en quelque sorte évincés par les deux autres types.
Condensateurs à petit diaphragme
Les SDC sont parfaits pour une variété d’utilisations, et leur petite capsule aide vraiment à capter le haut de gamme détaillé. Ils sont parfaits pour le tambour et overheads des batteries, les guitares acoustiques et autres sources détaillées.
Condensateurs à large diaphragme
Les LDC sont rois quand il s’agit d’enregistrer des voix (et bien d’autres choses aussi bien sûr). Mais pas uniquement et pas toujours car cela dépend de votre chanteur. Parfois même un grand micro dynamique comme un Shure SM-7B fonctionne très bien sur une voix. Tout dépend.
En général, les micros à condensateur sont plus chers que les dynamiques. Aux niveaux supérieurs, ils peuvent même coûter des dizaines de milliers d’euro ! Quelques bons exemples qui ne vous ruineront pas :
Un bon micro à condensateur LDC à semi-conducteurs est l’Audio-Technica AT-4033.
Un bon micro à condensateur tube LDC est le Rode NTK.
Un bon micro à condensateur SDC serait le Rode NT5 ou le Shure SM81 .
3. Microphones à ruban
La troisième grande catégorie de micros est le microphone à ruban. Avant l’avènement des microphones à condensateur, les microphones à ruban étaient les bêtes de somme du monde de l’enregistrement.
Ils étaient très populaires à l’ère du jazz des années 1930 et étaient utilisés dans les studios du monde entier.
Les condensateurs sont apparus dans les années 1950 et ont changé les choses, mais les rubans ont gagné en popularité grâce à certains fabricants étrangers qui fabriquent des modèles à prix raisonnable.
Comment travaillent les micros à ruban ?
Bien que nous les classons dans une catégorie distincte, les micros à ruban sont vraiment des micros dynamiques dans l’âme. Ils utilisent une technologie passive qui produit leur signal d’une manière similaire à une dynamique.
La différence avec un micro à ruban est qu’au lieu d’un diaphragme circulaire et d’une bobine plus lourds et plus épais, un micro ruban utilise un ruban de métal long, étroit et extrêmement fin serré entre les pôles d’un aimant, couplé à un transformateur, pour capturer le son.
Cela les rend moins sensibles que les micros à condensateur en termes de niveau de sortie, bien qu’ils produisent une belle tonalité épaisse et sombre qui les rend parfaits pour une utilisation dans certaines situations.
Utilisez les micros à ruban lorsqu’un condensateur sonne trop grêle et que la dynamique sonne trop terne.
Avantages du micro à ruban
Il peut vraiment aider à « épaissir » ou « réchauffer » une piste, en particulier une piste qui a été enregistrée numériquement. Ils peuvent également être très utiles pour apprivoiser les sources sonores dures, comme les violons.
Un autre avantage est que les micros à ruban peuvent capter le son de tout autour d’eux et fonctionner avec un « diagramme polaire en 8 » (plus sur ceux-ci plus tard). Cela leur permet d’être utilisés pour capturer un joli son de pièce « aéré ».
Un excellent exemple de micro à ruban abordable est le Cascade Fat head II.
4. Quelques autres sous-catégories à mentionner
Microphones de production radio
Ces microphones à ruban peuvent être trouvés dans les stations de radio et sont utilisés dans les programmes/annonces radio et le doublage.
Presque tous les microphones ont des caractéristiques parallèles qu’ils partagent, comme le motif de captation des cardioïdes, la capsule montée sur amortisseur et le filtre anti-pop intégré.
Quelques exemples classiques sont Electro-Voice RE20, Shure SM7B
Productions vidéo et tournage
Ces microphones sont couramment utilisés dans les émissions de télévision, les tournages de films ou les publicités. La plupart d’entre eux sont haut de gamme car ils peuvent obtenir des signaux sonores de partout sur le plateau d’une production.
- Microphone Shotgun : Ce microphone est utilisé pour capturer les dialogues des scènes. Ces types de microphones sont parfaits dans les pièces. Ils ont tendance à avoir beaucoup plus de résonance que ce dont vous avez besoin pour les dialogues. Exemples : Sennheiser MKE600, Audio Technica AT8035
- Microphones Lavalier : Aussi connu sous le nom de microphone lavalier ou micro-cravate. Ce microphone est utilisé à la télévision, vlog, streaming et autres événements qui nécessitent de parler en public. Il se place sur le col des vêtements, la ceinture ou les poches. Ses avantages sont qu’il est pratique à utiliser en raison de sa portabilité, et qu’il a également une excellente qualité de transmission vocale. Les personnes qui font des vidéos sur les réseaux sociaux et les sites de diffusion comme Youtube, utilisent ce type de microphones pour le cacher dans leurs vêtements et avoir une bonne qualité audio tout en étant discret. Cependant, il est déconseillé pour les séances en studio. Exemples : Sony ECM-CS3, Audio-Technica AT831b
- Microphones vidéo : Ce type de microphone fait également partie de la catégorie des microphones shotgun. Il est directement connecté à la caméra pour que l’audio soit intégré. Cela facilite la tâche de l’éditeur pour synchroniser la vidéo et le son en un seul. Exemples : Microphone USB Blue Yeti, Audio-Technica AT875R
Quel microphone pour quel scénario ou quelle situation ?
Maintenant que nous savons tout sur les différents types de microphones, c’est probablement une bonne idée de discuter de leur utilisation ! Voici quelques exemples de situations et quelques suggestions sur les types de micros à utiliser :
Voix
Comme mentionné précédemment, le micro à condensateur à large diaphragme est le roi lorsqu’il s’agit d’enregistrer des voix. Rien ne captera la nuance haletante d’un grand chanteur qu’un micro LDC. Si vous voulez une belle tonalité « chaude », essayez un micro à tube.
Ceci étant dit, il n’est pas rare d’utiliser un micro dynamique pour une piste vocale. Les chanteurs de rock fort peuvent vraiment bénéficier d’un micro dynamique qui égaliseront quelque peu leur performance.
Le Shure SM-7B est un grand micro à cet effet. Le chanteur peut crier et hurler, le SM-7B se fera un plaisir de tout prendre et tout capter sans soucis.
Guitare acoustique
Les guitares acoustiques peuvent être très difficiles à enregistrer. Ce sont des instruments complexes qui produisent une large gamme de tonalités et de sons.
Vous vous retrouverez à utiliser à peu près tous les types de micro dans cette situation. Tout dépend du type de joueur, du type de guitare et de la nature de la performance.
Une performance douce et nuancée au doigt bénéficiera grandement de l’utilisation d’un micro à condensateur SDC. Un hard-strummer pourrait être mieux capturé par un LDC. Tout dépendra et, dans ce cas, quelques essais et erreurs seront utiles.
Un bon exemple de micro serait Shure SM81-LC
Guitare électrique
Les amplis de guitare électrique sont gros et bruyants, et en tant que tels, ils bénéficient le plus de l’utilisation d’un micro dynamique sur l’enceinte de l’ampli, dans les situations les plus simples.
Le vénérable SM-57 est le studio incontournable ici (et à environ 110 € neuf, pourquoi pas ?). Placez-le directement sur le gril (à environ 5 cm de celui-ci), en plein centre du cône du haut-parleur et commencez par là.
Vous pouvez le déplacer du centre du cône plus près du bord, pour un ton plus foncé si vous le souhaitez. Une bonne combinaison est d’essayer d’utiliser un micro dynamique comme le SM-57 (ou essayez un Sennheiser e906 pour une certaine variété) avec un micro à ruban pour le meilleur des deux mondes, à la fois la luminosité haut de gamme de la dynamique et le poids sombre du ruban. C’est une technique assez courante.
Batterie / Drums
Les drums, généralement composés de plusieurs tailles et types de tambours différents ainsi que de cymbales, sont les instruments les plus difficiles à bien enregistrer.
Vous avez besoin de plusieurs micros, de plusieurs préamplis et de plusieurs canaux sur votre interface, ainsi que de tous les multiples supports de micro et câbles qui vont avec.
Généralement, nous suggérons de placer un microphone de grosse caisse/basse spécialisé (qui est un type de micro dynamique) sur la grosse caisse (l’AKG D112 est super pour ça), un simple SM-57 sur la caisse claire, et d’utiliser une paire de SDC comme les Rode NT5 pour les micros aériens. Ce sont nos préférés, bien qu’il existe certainement d’autres méthodes (essayez la méthode Glynn Johns, pour utiliser moins de micros si vous le souhaitez)
Tout dépend du style de batterie auquel vous avez affaire. Un rockeur aura besoin de plus de micros ponctuels, alors qu’une performance de jazz peut probablement se contenter de quelques-uns. Expérimentez et amusez-vous!
Types de diagrammes polaires
Non seulement il existe plusieurs types de microphones, mais il existe également différentes façons pour chaque micro de capter le son.
Essentiellement, un micro peut capter le son dans une ou plusieurs directions différentes. Plus précisément, il décrit la sensibilité du microphone aux ondes sonores provenant de différentes directions.
Le diagramme polaire d’un microphone est une considération importante lorsqu’il s’agit de déterminer si un microphone est le bon ou le mauvais outil pour une situation particulière.
Voici les principaux types de diagrammes polaires :
- Cardioïde
- Omnidirectionnel
- Figure de 8 (bidirectionnelle)
- Unidirectionnel
Cardioïde
Le type le plus populaire est probablement le modèle cardioïde. Lorsqu’il est représenté graphiquement sur un graphique, le motif cardioïde ressemble un peu à un cœur (d’où son nom !).
Un micro à motif cardioïde captera le son juste devant lui mais rejettera le son sur les côtés et à l’arrière. Cela peut être très utile lorsque vous utilisez deux micros sur une guitare vocale et acoustique jouée en même temps, par exemple.
Pointer un micro vers la voix de l’interprète et loin de la guitare aidera à isoler uniquement la voix dans ce micro.
Il peut en outre être divisé en trois sous-catégories supplémentaires :
- Hyper-cardioïde,
- Super-cardioïde,
- Sous-cardioïde.
Vous pouvez en savoir plus sur Cardioid à partir du wiki.
Omnidirectionnel
Le motif omnidirectionnel est simple : il capte le son à 360 degrés autour de lui. Il s’agit d’un excellent outil pour mettre au micro des groupes d’interprètes, qui peuvent se rassembler autour de lui et jouer simultanément.
Figure de 8 (bidirectionnelle)
Vous rencontrerez également le motif en forme de 8, qui ressemble à un symbole de l’infini, à la fois dans le fonctionnement du motif et dans le symbole utilisé sur le micro lui-même pour le représenter.
Les micros à motif Figure-8 captent le son de l’avant ET de l’arrière simultanément, mais le rejettent des côtés. Les rubans sont des micros en forme de 8.
La partie intéressante est que certains micros ont PLUSIEURS modèles polaires à choisir (appelés microphones multi-modèles), pour vous permettre d’utiliser un seul micro pour diverses situations. Tous les micros n’ont pas cette fonction, mais certains l’ont. Habituellement, le diagramme polaire est choisi via un petit interrupteur sur le corps du micro, s’il possède cette fonction.
Micros USB vs XLR
Sur la base de la connectivité, il existe deux types de microphones couramment utilisés
- un avec connectivité USB
- l’autre avec une connectivité XLR.
C’est un débat houleux sur lequel on est le meilleur parmi les utilisateurs. Mon opinion est que chacun d’eux a ses propres avantages et inconvénients. Cela dépend où et comment vous voulez l’utiliser.
Les micros USB sont du type « plug-and-play ». Facile à utiliser et à travailler avec des PC, des ordinateurs portables et même des smartphones. Vous pouvez le brancher et l’utiliser sur n’importe lequel des appareils ci-dessus.
Dans le cas du XLR, vous aurez besoin d’une interface audio qui convertira le signal analogique en signaux numériques transmis aux consoles. Ils sont principalement utilisés dans les studios d’enregistrement car ils peuvent facilement être manipulés, mis à niveau, corrigés, etc.
Si vous allez l’utiliser pour Youtube, le podcasting ou quelque chose de simple, les micros USB sont plus adaptés. Vous pouvez également utiliser des XLR. C’est votre choix !
Si vous souhaitez en savoir plus sur la comparaison entre XLR et USB, nous vous renvoyons vers notre article à ce sujet : Micro USB vs XLR : Avantages et inconvénients
Une mise en garde
Il est important de se rappeler que « ce n’est pas l’outil, c’est le charpentier ». La qualité de vos enregistrements est directement liée au temps que vous passez avec ce que nous appelons le « placement du micro » et la « technique du micro ».
En termes simples, vous ne pouvez pas vous attendre à lancer un micro près d’une guitare acoustique et vous attendre à ce que le son sortant de votre interface soit parfait.
Il faut beaucoup d’essais et d’erreurs (sans parler d’une base d’expérience) pour placer le micro au bon endroit pour offrir le meilleur enregistrement.
Comme le football, c’est vraiment un « jeu de placement » : un mouvement subtil peut faire toute la différence, et il est important de garder cela à l’esprit.
Obtenir le bon microphone pour le travail n’est que la moitié de la bataille. Passez du temps à vous assurer que le son que vous capturez est aussi bon qu’il le sera, compte tenu de votre pièce, de la situation acoustique, de la qualité de votre instrument (et du joueur, si ce n’est pas vous) et de l’endroit où vous placez le micro, et vous serez beaucoup plus heureux.
Cela ne peut vraiment être fait qu’en plaçant le micro là où vous PENSEZ que cela pourrait bien sonner, en enregistrant un peu, en revenant en arrière, en écoutant les résultats, et en ajustant. C’est trop grave ? alors éloignez un peu le micro de la source. Est-ce trop discret ? Rapprochez-le. etc…
Passez un peu plus de temps sur cette partie certes peu sexy et peu amusante de l’enregistrement, pourra vous rapporter de meilleurs résultats à termes. Croyez-nous !
En conclusion
Si vous avez un budget limité, chaque euro compte. Si vous ne pouvez vous permettre qu’un SEUL micro, lequel devrait-il être ? Bien qu’il existe évidemment de nombreux types de micros pour de nombreuses situations, vous POUVEZ vous contenter d’un seul !
Si vous ne pouvez vous permettre qu’un seul micro, nous vous recommandons vivement de vous procurer un Shure SM-57. Il peut tout faire, et commencer petit est généralement une excellente idée. Vous pouvez utiliser ce micro pour n’importe quoi et toutes les situations : des voix aux amplis de guitare en passant par la batterie. Essayez-le et vous verrez que vous pouvez obtenir d’excellents résultats !
Nous espérons que ce guide vous aidera à parcourir le monde apparemment complexe des microphones ! Bien que le sujet (comme beaucoup d’autres) puisse sembler intimidant au début, vous devriez maintenant voir que si vous pouvez décomposer les choses en plus petits morceaux, les choses peuvent être plus faciles à digérer.
