Enregistrement Et Production Musicale : Guide Complet Pour Débutant

Vous avez une superbe mélodie, une progression intéressante et des paroles incroyablement introspectives. Vous voulez l’enregistrer et gagner des millions ! Le problème est que… vous êtes un « artiste affamé » mais que vous devriez dépenser des dizaines de milliers d’euro pour réaliser un enregistrement professionnel où les budgets peuvent grimper rapidement.

Dans le monde actuel de l’innovation technologique, vous avez d’autres solutions ! Quelles sont donc vos options ?

Vous pourriez collaborer avec un ami ayant des connaissances techniques.

Vous pouvez réserver du temps avec un ingénieur de studio professionnel.

Y a-t-il un bien et un mal ? Pas vraiment. Cela dépend simplement de la qualité que vous recherchez, de ce que vous espérez réaliser avec votre chanson et de la somme d’argent que vous avez à dépenser.

Pour les besoins de ce guide, nous partons du principe que vous avez un ordinateur portable ou un ordinateur de bureau, et que vous allez enregistrer la chanson vous-même. Voici ce que vous devez savoir et ce que vous devez faire pour commencer.

De quoi avez-vous besoin pour commencer à enregistrer ?

Dans le marché actuel, vous avez des options illimitées pour acheter du matériel pour votre premier home studio ou mettre à jour votre configuration actuelle. Et ces choix peuvent vous submerger.

Nous sommes dans une époque qui propose des équipements fournissant un son exceptionnel, en grandes quantités et facilement abordables pour tous. Certes, c’est une excellente nouvelle pour le public mais d’un autre côté, cela rend également très difficile de faire le bon choix qui puisse correspondre à nos attentes.

Nous allons vous aider à vous orienter dans la bonne direction et c’est pourquoi nous avons fait un guide dédié et spécifique sur les équipements et vous pourrez lire sur notre site.

1. Interface audio

Elle sera le cœur de votre studio dans lequel vous trouverez vos préamplis, micro, DI, entrées ligne, sorties haut-parleur/casque et convertisseurs. C’est l’intermédiaire entre les instruments et votre ordinateur ou ordinateur portable. Assurez-vous simplement qu’il répond à vos besoins (connexion à l’ordinateur, nombre d’entrées). Cela dépendra du type d’enregistrement qui vous intéresse de réaliser.

2. Microphones

Après avoir sélectionné une interface audio, l’équipement qui est à choisir ensuite est votre microphone. Vous serez étonné de trouver de nombreuses grandes marques et modèles ainsi que différents types de microphones : condensateur, dynamique, etc.

Pour commencer, de nombreux propriétaires de home studio (ou studio maison) peuvent facilement créer un enregistrement complet avec un seul microphone. Plus tard, vous pourrez élargir votre collection en ajoutant un autre type de micros sonores pour améliorer votre système sonore.

Remarque importante : Chaque microphone sonne différemment d’un autre. Ils peuvent être plus clairs, plus sombres ou sensibles. L’essentiel est qu’ils fournissent un résultat satisfaisant pour votre travail à réaliser.

Vous pouvez vous référer à notre article sur les différents types de microphones afin de choisir le bon.

3. Moniteurs de studio (haut-parleurs)

Après avoir enregistré et mixé votre musique, vous aurez également besoin de moyens pour l’entendre. Les haut-parleurs de studio (également appelés moniteurs) vous aideront à « surveiller » ou à analyser votre audio de manière critique. Ils sont de bien meilleure qualité que les haut-parleurs intégrés de votre ordinateur ou de votre ordinateur portable, et vous pouvez tout obtenir à un prix tout à fait abordable.

Il serait préférable que vous vous souveniez que le son dépend des moniteurs et dépend principalement de la position du haut-parleur dans votre pièce. De plus, au lieu de haut-parleurs, si vous souhaitez utiliser un casque, c’est également possible. Dans ce cas, nous vous renvoyons vers notre article pour vous aider à sélectionner Les Meilleurs Ecouteurs pour le podcast et l’enregistrement son.

4. Logiciel d’enregistrement et de mixage (« Station de travail audio numérique » : DAW)

Passons maintenant à la partie passionnante : votre DAW (Digital Audio Workstation), qui est votre logiciel principal d’enregistrement et de mixage. C’est une caractéristique essentielle de votre studio car vous passerez beaucoup de temps à travailler et jouer avec lui. C’est ce logiciel qui vous aidera à créer votre prochain grand projet musical.

Un conseil essentiel à retenir: votre logiciel est essentiel mais pas aussi important en ce qui concerne votre qualité sonore. Votre équipement audio (micros, interface audio) est celui qui détermine votre son et non votre logiciel.

Il y a des gens dans l’industrie qui utilisent presque toutes les plateformes disponibles dans un cadre professionnel. Vous avez donc des options illimitées et des choix légitimes pour votre studio. Voici ci-dessous quelques recommandations pour vous permettre de trouver le bon type de logiciel.

DAW recommandé pour les utilisateurs de Mac

GarageBand (gratuit) – Si vous avez un Mac, vous pouvez déjà utiliser le logiciel d’enregistrement et de mixage appelé GarageBand. Ses fonctions regorgent de boucles, d’instruments virtuels et de la possibilité d’enregistrer, de mixer et de diffuser facilement votre musique. Avec son aide, n’importe qui peut facilement composer de la musique et des chansons.

Logic Pro X (240 €) – Voulez-vous un logiciel plus avancé que GarageBand ? Alors Logic Pro X est fortement recommandé pour vous. Il offre une excellente opportunité pour composer, enregistrer et mixer. C’est l’une des meilleures offres du moment. Il propose même des orgues et des amplis musicaux virtuels.

DAW recommandé pour les utilisateurs de Mac + PC

Studio One Professional (399 €) – Studio One est un autre concurrent légitime pour le home studio. Ils ont créé de superbes interfaces audio et préamplis. Les fonctionnalités préférées de ce DAW sont la façon dont il est lié à sa suite de mastering.

Si vous ne pensez pas que ce soit l’idéal, vous pouvez obtenir Studio One Artist pour seulement 99 €.

Avid Pro Tools (abonnement annuel de 279 € ou 89€ si vous êtes étudiant) – Considéré comme le « standard de l’industrie », de nombreux pays utilisent Pro Tools dans les studios d’enregistrement. La raison principale derrière cela est qu’il s’agit de l’un des DAW originaux sur le marché et qu’il fournit une excellente scène pour l’enregistrement et le mixage. Beaucoup de gens ont utilisé Pro Tools aux côtés de DAW comme Studio One, et ils trouvent que Pro Tools est facilement gérable partout. Avant de changer et de décider d’essayer Pro Tools, vous devez savoir qu’ils ont même une version gratuite appelée Pro Tools First.

Comment configurer votre Home Studio ?

Ce n’est pas très agréable lorsque vous suivez un manuel d’instructions et que vous réalisez soudainement que vous n’avez pas l’équipement de studio nécessaire pour terminer le processus créatif musical. Essayons d’éviter cela !

Ne vous inquiétez pas. Vous n’aurez pas à dépenser des milliers d’euro juste pour être opérationnel (à moins que vous ne vouliez investir dans du matériel de meilleure qualité). Voici ce dont vous aurez besoin pour enregistrer votre première chanson. Suivez ce processus simple en quatre étapes pour configurer votre équipement et le préparer.

Étape 1 : Installez votre DAW

Installez votre DAW de choix sur votre machine. Tant qu’il est compatible avec votre machine, cela devrait être un processus simple. Si vous utilisez GarageBand, passez à la deuxième étape !

Étape 2 : connectez votre interface audio

Plus que probablement, il n’y a que deux câbles que vous devrez connecter pour que votre interface audio soit opérationnelle. L’un est un câble d’alimentation secteur (prise murale) et l’autre est un câble USB. Cela devrait être assez facile à comprendre. Certaines interfaces plus anciennes fonctionnent sur FireWire au lieu d’USB, mais le processus est le même et est relativement simple dans les deux cas.

Que votre ordinateur reconnaisse ou non immédiatement votre appareil dépend de votre machine ainsi que de l’interface. Vous devrez peut-être installer des pilotes qui proviennent généralement du site Web du fabricant ou, pour le matériel plus ancien, sont chargés sur un CD. N’oubliez pas de redémarrer votre machine après avoir installé le logiciel et/ou les pilotes !

Étape 3 : connectez votre microphone

Connectez votre microphone à l’interface audio avec un câble XLR. L’extrémité mâle va dans votre microphone et l’extrémité femelle dans votre interface audio.

Étape 4 : Vérifiez les niveaux

Si vous avez tout fait correctement et que votre logiciel et votre matériel fonctionnent bien, vous devriez pouvoir vérifier les niveaux sur votre micro. La procédure exacte dépend du logiciel que vous utilisez.

Dans Studio One, par exemple, vous activeriez simplement l’enregistrement de la piste (en cliquant sur le petit bouton avec le cercle gris dessus au-dessus de votre fader de piste, et vous devriez voir le niveau rebondir de haut en bas lorsque vous parlez ou chantez dans le micro .

N’oubliez pas d’augmenter le gain de votre interface audio ! S’il est à zéro, vous n’obtiendrez aucun volume du micro. Une autre attention à porter serait d’activer (ou non) l’alimentation fantôme de votre interface. Certains micros en ont besoin, tandis que d’autres n’en ont pas. Lisez le manuel d’instructions de votre micro pour savoir ce que vous devez faire dans votre situation particulière.

A présent, nous pouvons enregistrer votre son.

Vous êtes prêt à démarrer, et la seule chose que vous devez faire maintenant est d’enregistrer, de jouer et de capturer une superbe prise !

Processus d’enregistrement son

En général, il est recommandé d’enregistrer de cette façon:

Créez un guide ou une piste « scratch » à partir de laquelle travailler. C’est là que nous allons choisir le tempo de la chanson. Entrez dans votre DAW et utilisez le métronome interne pour fournir une impulsion de « clic » dans votre casque pour vous maintenir sur le tempo pendant que vous enregistrez. Créez une « feuille de route » à suivre de sorte que lorsque vous posez chaque instrument, le travail est facile de suivre. Créez également des marqueurs de section de chanson dans votre DAW afin de pouvoir naviguer facilement et de voir où vous en êtes à tout moment.
Déposez les tambours, s’ils sont dans l’arrangement. Si votre chanson a des percussions, enregistrez-les en premier. Si vous n’êtes pas un batteur ou si vous n’avez pas l’occasion de faire appel à un vrai batteur, il existe des plugins de batterie incroyables comme EZ Drummer ou BFD qui vous permettront d’obtenir des sons de batterie incroyables. La clé est de faire d’abord la batterie. Ils sont la pierre angulaire de tout le reste. Ajoutez ensuite la guitare basse, puis les guitares acoustiques et électriques, les claviers, etc. Approfondissez votre arrangement un instrument à la fois.

Une fois que tous les instruments ont été enregistrés, faites votre voix. Faites la voix principale en premier, puis doublez et/ou triplez-là, et ajoutez des harmonies. Une à la fois, en gardant à l’esprit que faire ce dont la chanson A BESOIN est le plus important. Restez concentré et n’ajoutez pas des choses bon gré mal gré.
« Édulcorez » : Une fois que tous les instruments principaux et les parties vocales ont été enregistrés, ajoutez des parties « adoucissantes », qui peuvent faire ressortir certaines sections ou ajouter des textures différentes. Il peut s’agir de n’importe quoi, des nappes de synthé aux instruments de percussion comme les tambourins ou les claves, en passant par des effets spéciaux étranges et des cymbales inversés spectaculaires. L’objectif principal ici est de garder l’auditeur intéressé en s’assurant que chaque section est distincte de celle qui la précède. Ajoutez et soustrayez des instruments que vous avez déjà enregistrés en les désactivant et en les désactivant dans différentes sections peut également être très utile ici.

Autres Conseils pour l’enregistrement audio :

1 – Le placement du micro est crucial

Le placement approprié du micro est plus important pendant l’enregistrement que le type de micro que vous utilisez. Cela peut créer une énorme différence lors de l’enregistrement. Savez-vous que même en déplaçant votre micro de quelques centimètres environ, vous pouvez modifier le son de votre musique et de vos instruments ? Ou si vous changez un micro de 90 degrés, vous pouvez changer la couleur de votre voix ?

Vous n’avez pas besoin de vous en tenir à une seule position de micro. Expérimentez et modifiez autant que vous le souhaitez jusqu’à ce que vous soyez satisfait des résultats sonores. Ces quatre méthodes vous aideront à tirer le meilleur parti de vos microphones actuels.

2 – Enregistrer trop fort est un problème.

L’erreur la plus courante chez les gens dans leur home studio est que leur son est généralement trop fort et chaud, ce qui est une chose terrible à faire.

Si vous souhaitez obtenir un enregistrement plus propre et plus musical, prenez le bouton de gain ou de volume de votre interface audio ou de votre préampli, et baissez-le pour qu’il se situe entre 50% et 75% du total. Maintenant, sans être plus fort, vos enregistrements auront un son beaucoup plus propre et clair qu’auparavant, sans prendre le risque d’avoir un son saturé (qui crache car ayant atteint ses limites).

3 – Penser comme un producteur.

Une session d’enregistrement nécessite généralement un ingénieur du son et un producteur qui produit cette session. Et quel est le travail du producteur ? Il a une perception exacte de ce à quoi l’enregistrement devrait ressembler. Alors que le travail d’ingénierie consiste à choisir le bon micro, le bon placement et le bon niveau de préampli, le producteur planifierait les détails sur le type de son que tout le monde visait.

Pour votre propre home studio, vous n’êtes pas seulement l’ingénieur mais aussi le producteur. Vous devez remplir les deux fonctions. Ce travail signifie que vous devez gérer les détails de ce que vous voulez et savoir ce à quoi votre chanson devrait ressembler avant de commencer l’enregistrement.

Vous devrez vous poser ces questions comme « A quoi ressemblent les bons instruments? » à demander « Comment est-ce que je veux que ces instruments sonnent ? »

Tout d’abord, créez une image mentale du son/de l’ambiance puis procédez à l’enregistrement.

Vous réussirez si vos sessions d’enregistrement suivent ces trois vérités. Si vous prenez soin de détails comme l’organisation du placement du micro jusqu’à ce que vous soyez satisfait et que vous obteniez le son stable que vous voulez. Enregistrez à un volume traditionnel agréable et ayez l’état d’esprit d’un producteur dans tout ce que vous faites. Faites confiance à votre instinct et votre chanson sonnera bien.

Ce sera difficile au début, mais après un certain temps, vous acquerrez de l’expérience qui, à son tour, vous rendra meilleur.

La meilleure chose à propos de l’enregistrement est que c’est un art et non une science. Vous pouvez apprendre au fur et à mesure, et vous améliorer avec le temps.

Après avoir enregistré quelques pistes et sélectionné votre favori, vous devez passer à la partie suivante de l’enregistrement pour peaufiner vos chansons.

Édition

Vous devez maintenant nettoyer et corriger les pistes d’enregistrement. Peu importe à quel point vous êtes bon ou prudent lors de l’enregistrement, vous finirez toujours par faire des erreurs qui nécessitent votre attention.

Et ce sont les principales étapes ou tâches que vous devez suivre : Arrangement, Composition, Réduction du bruit, Édition du temps, Édition de la hauteur.

1. Arrangement

Vous pouvez évaluer tout ce que vous avez fait jusqu’à présent, modifier ce que vous préférez et barrer ce que vous n’aimez pas. Par exemple, vous pouvez supprimer des pistes entières qui ne vous semblent pas agréables.

Découpez les pistes au son dur qui perturbent le mixage. Organisez les sections en nouvelles parties avant d’ajouter votre mix. Supprimez complètement la partie indésirable de la chanson. Les choix sont nombreux et vous devez vous méfier des choix que vous faites car ils peuvent avoir de grands effets.

2. Composition

La composition est le processus dans lequel vous comparez les sons originaux et dupliqués de chaque piste, en choisissant des parties de chacune à «composer» avec les meilleurs résultats finaux.

3. Réduction du bruit

Dans la réduction du bruit, vous supprimez les sons qui se trouvent avant, après et entre chaque section audio où les instruments sont joués. Votre objectif principal est de vous assurer que vous supprimez tous les bruits de fond, les sifflements d’ampli, les pas, les grincements de chaise, etc. et autres perturbations similaires.

Une autre façon de supprimer davantage ce bruit supplémentaire consiste à ajouter un filtre passe-haut sous la plage de fréquences inférieures des pistes vocales ou des instruments, de cette façon vous couperez les sons désagréables.

4. Édition du temps

L’édition temporelle vous aidera à corriger les notes décalées de la manière suivante et vous devez également avoir rencontré d’autres sources. Rien de trop gros ou de compliqué.

Méthode couper-coller pour les instruments à percussion.
Méthode d’étirement temporel pour la plupart des instruments.

5. Édition de hauteur

Grâce à cette méthode, vous pouvez remplacer n’importe quelle note sur la hauteur en utilisant un logiciel comme Auto-tune. Il est généralement connu pour être utilisé sur les voix, mais il peut également bien fonctionner sur la plupart des instruments mélodiques.

Mixage

Une fois les pistes disposées précisément comme prévu, l’étape suivante consiste à les mélanger en une seule unité de travail, également appelée mixage.

Il existe peu de techniques grâce auxquelles vous pouvez faire du mixage. Il comprend des tâches spécifiques que tout le monde doit effectuer, à savoir : le panoramique, l’équilibrage des faders, la réverbération, l’égalisation, la compression, l’automatisation.

Nous vous proposon de suivre les étapes ci-dessous afin de créer votre mix. votre workflow pourrait être celui-ci :

ÉTAPE 1 – Créer un mélange statique

Bouclez autour de la section la plus chargée et la plus importante de votre chanson et obtenez un mixage solide en utilisant uniquement vos faders de volume et vos boutons de panoramique. Pas de plugins, rien.

Assurez-vous de laisser suffisamment de marge sur votre fader principal (en cas de doute, baissez toutes vos pistes de quelques dB). Si vous le souhaitez, allez-y et appliquez une petite quantité de compression du bus principal à votre mix.

ÉTAPE 2 – Égaliseur et compression en mono

Une fois que vous avez un excellent mixage statique en place, il est temps de passer en mono et de mettre en place vos paramètres d’égalisation et de compression.

Commencez par l’instrument le plus important en n’écoutant que celui-ci. Ensuite, un par un, amenez le reste des pistes et continuez avec le processus d’égalisation et de compression. Ne prenez jamais de décisions critiques comme celle-ci en solo. N’oubliez pas d’utiliser souvent un filtre passe-haut et d’atteindre un égaliseur soustractif avant un boost dès que nécessaire (vous donnant plus de clarté et de marge).

Le but ici est d’obtenir un excellent mix sonore avec clarté (vous pouvez entendre chaque instrument) et du punch tout en écoutant en mono. Si cela ne sonne pas encore bien, c’est que vous n’avez pas terminé cette étape.

ÉTAPE 3 – Améliorez votre mix avec des bus et des effets

Une fois que votre mix mono sonne bien avec juste l’égalisation et la compression, remettez les choses en stéréo, puis routez vos instruments (batterie, guitares, voix, claviers, etc.) vers leur propre bus stéréo ou piste de groupe.

À tout le moins, cela peut vous donner un contrôle plus global du volume de vos instruments dans le mixage, un peu comme le feraient des sous-groupes sur une console de mixage en direct. Mais si vous le souhaitez, vous pouvez ajuster davantage vos pistes au niveau du groupe avec une compression supplémentaire, un traitement parallèle ou une saturation.

Créez au moins un bus pour la réverbération et un second pour le délai. Utilisez les envois pour contrôler la quantité de chaque piste qui est « envoyée » à ces effets.

ÉTAPE 4 – Adoucissez votre mélange

À ce stade, il est temps de vous assurer que chaque instant de votre mix sonne de manière parfaite et engageante. Allez de l’intro à la note finale et écoutez comme un auditeur, non pas comme un ingénieur.

Si les transitions semblent décevantes, apportez des ajustements à l’arrangement par le biais de muets ou de modifications. Ajoutez des effets ponctuels ou des instruments virtuels au mixage. Quoi qu’il en coûte. Sautez cette étape à vos risques et périls. Un mix statique parfaitement réalisé ne signifie rien si l’auditeur s’ennuie après un couplet et un refrain.

ÉTAPE 5 – Automatisation

Tout comme l’adoucissement, l’automatisation est la cerise sur le gâteau qui donnera vie et caractère à votre mix.

Passez systématiquement en revue chaque moment de la chanson et effectuez les changements de volume ou de panoramique nécessaires grâce à l’utilisation de l’automatisation.

De plus, c’est là que nous allons faire n’importe quel « chevauchement » vocal en automatisant le fader de volume afin que chaque mot et phrase soit parfaitement entendu.

ÉTAPE 6 – Prémasterisation

Vous êtes au bout ! Vous devriez avoir un excellent mix sonore que vous aimez à ce stade. Notre dernière étape consiste simplement à mettre le volume au niveau des normes commerciales et à effectuer les ajustements finaux de l’équilibre tonal.

Utilisez un limiteur de mur de briques sur le fader principal, réglez le plafond maximum à environ 0,5 dB, puis abaissez simplement le seuil jusqu’à ce que vous commenciez à voir une réduction de gain de 3 à 5 dB sur les plus gros pics (généralement caisse claire ou grosse caisse).

Envisagez également d’apporter une piste de référence d’un mixage professionnel et de comparer son équilibre tonal au vôtre. Si vous avez besoin de faire de légers ajustements, pensez à utiliser un égaliseur sur votre fader principal et à faire des changements subtils (environ 1,5 dB) pour ouvrir l’extrémité supérieure ou tailler de la boue par exemple.

Si vous rebondissez sur un fichier wave 16 bits ou MP3, assurez-vous d’insérer un plug-in de tramage comme insertion finale.

Une fois que vous avez utilisé ces outils pour créer votre mix et qu’il sonne bien, il est temps de passer à l’étape finale.

Mastering

Vous devez maintenant passer par le processus de compilation ou de bouncing, qui est un type de processus permettant de réenregistrer toutes les pistes dans un seul fichier stéréo. Il s’agit d’une étape facile où il vous suffit de choisir le format ou de faire quelques personnalisations et vous êtes prêt à le traiter au format que vous souhaitez.

Une fois que c’est fait, vous pouvez ajouter les touches finales et peaufiner votre chanson avec différents types de techniques de mastering pour la rendre encore meilleure. Certaines des techniques courantes utilisées sont l’élargissement stéréo, l’équilibrage des faders, la maximisation du volume, etc.

Une fois que vous êtes satisfait du produit final, n’oubliez pas de les convertir dans leurs formats appropriés (taux d’échantillonnage, profondeur de bits, etc.)

Bricolage ou Externalisation ?

Le mastering n’est pas un travail facile à faire. Vous allez tout gâcher et empirer les choses si vous ne savez pas ce que vous faites. Si vous n’aimez pas le faire, vous pouvez simplement l’externaliser en trouvant un ingénieur du son ou un autre prestataire du domaine.

Cela vous coûtera de l’argent en sous-traitant à un ingénieur de mastering. Cependant, vous pourrez réduire vos coûts en allant en ligne plutôt que hors ligne. De nos jours, il existe de nombreux indépendants que vous pouvez trouver à un tarif moins cher dans des endroits comme Fiverr, Upwork et les groupes Facebook. Cependant, il est important de rétribuer correctement ces corps de métiers (au même titre que les artistes) pour le travail qui est fourni. Car chaque travail mérite salaire (et c’est une notion qui semble échapper à beaucoup de gens quant il s’agit des métiers des arts…).

Les groupes Facebook sont également l’un des meilleurs moyens de faire le travail. Ne les sous-estimez pas. D’un autre côté, vous pouvez aussi essayer le mastering vous-même si vous le souhaitez. Mais il faudra du temps pour devenir bon et beaucoup de pratique.

Mais, tout dépendra pour qui faites-vous la chanson ou la musique ? Si c’est pour le grand public, alors vous devez le maîtriser. Est-ce uniquement pour vous et les membres de votre famille ? alors, ce n’est pas un indispensable d’externaliser. Suivez votre logique !

Quoi que vous fassiez, continuez à apprendre et continuez à vous améliorer. Bonne chance !